banner

Quelles formations suivre pour intégrer le secteur paramédical ?

Le 03/10/2023

Le secteur paramédical participe pleinement à la santé et au mieux être des personnes, quels que soient leur âge et leur profil. Il présente de belles opportunités de recrutement pour les diplômés issus d’un cursus post-bac ou après une reconversion professionnelle. Deux facteurs influencent le dynamisme de ce marché de l’emploi : de nombreux départs à la retraite et une augmentation du volume de soins sous l’effet du vieillissement de la population. Des écoles sont spécialisées dans les études paramédicales, comme les écoles d’optique, et délivrent les diplômes obligatoires pour exercer sa profession en tant que salarié ou travailleur indépendant.

Qu’est-ce qu’une formation paramédicale ?

Tout d’abord, faisons le point sur la définition des professions paramédicales. Elles se distinguent des professions médicales sur plusieurs aspects. En effet, les médecins établissent des diagnostics, délivrent des ordonnances et pratiquent des opérations chirurgicales, contrairement aux professions paramédicales. Ces dernières travaillent en concertation avec les médecins généralistes et spécialistes pour dispenser des soins. Les professions paramédicales accompagnent, conseillent, adaptent, soignent, appareillent ou rééduquent les patients en fonction de leur spécialité. Actuellement en France, on recense près d’un million de professionnels du paramédical.

Ensuite, les professions paramédicales sont encadrées par la loi et réglementées par un ordre qui en fixe la déontologie. La dizaine de métiers concernés (masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute, opticien, orthophoniste, etc.) nécessite l’obtention d’un diplôme d’État ou d’un certificat de capacité pour être exercés.

Les formations paramédicales qui préparent à ces diplômes effectuent une première sélection sur dossier ou concours. Puis, elles délivrent des enseignements au sein de cursus de un à cinq ans. Cependant, la plupart des formations répondent au cadre LMD (licence-master-doctorat). Par exemple, il faut compter 3 ans pour les pédicures-podologues (grade de licence) et bac +5 pour les kinés, orthophonistes, etc. Les métiers de l’optique et de la vision nécessitent quant à eux un BTS d’opticien-lunetier (bac +2), voire un bac +1 pour le titre de monteur-vendeur en optique.

D’une manière générale, les formations paramédicales ménagent une large part à la pratique avec de nombreux travaux pratiques et stages. Elles ont vocation à déboucher immédiatement sur l’exercice du métier visé. Ce qui n’exclut pas pour autant la poursuite d’études (licence, master, puis thèse de recherche).

Pourquoi suivre une formation dans le paramédical ?

Les formations du paramédical regroupent de nombreux avantages. Tout d’abord, elles forment à des métiers attractifs et innovants qui procurent la satisfaction d’aider autrui, d’exercer un métier qui a du sens.

Ensuite, le marché du travail y est dynamique et les jeunes diplômés d’études paramédicales trouvent rapidement un emploi qui correspond à leurs attentes. En effet, de nombreux départs à la retraite vont libérer des postes et la demande de soins augmente continuellement du fait du vieillissement de la population.

En outre, les modalités d’exercice sont variées : en tant que salarié, en milieu hospitalier, à domicile ou en libéral, ce qui permet à chacun de trouver le modèle qui lui convient le mieux. De même, pour les débouchés et possibilités d’évolution de carrière : la poursuite d’études et la formation continue permettent de se spécialiser ou de diversifier sa pratique. Et dans de nombreux cas, il est possible de passer un concours pour devenir cadre de santé en milieu hospitalier.

Tous ces avantages – intérêt scientifique et relationnel, fort potentiel d’embauche – font de ces métiers une orientation de choix pour une reconversion dans le paramédical.

Qu’apprend-on dans une formation paramédicale ?

Les formations paramédicales ont vocation à délivrer un diplôme professionnel. En conséquence, les programmes comprennent des enseignements théoriques et pratiques. Ils sont fixés par décret et conçus par le ministère de la Santé ou le ministère de l’Éducation nationale.

D’une manière générale, les professions paramédicales nécessitent un solide bagage scientifique :

  • Sciences appliquées (biologie, physique, chimie) ;
  • Sciences médicales (anatomie, physiologie, pathologies, etc.) ;
  • Sciences humaines et sociales (psychologie, santé publique, responsabilité professionnelle, déontologie).

Ensuite viennent les enseignements professionnels et techniques propres à chaque métier. Enfin, il faut compter également de l’anglais médical, mais aussi de la gestion et de la communication pour apprendre à gérer son entreprise (magasin d’optique par exemple ou profession libérale).

Côté enseignement pratique, les formations paramédicales dispensent de nombreux cours sous forme de travaux pratiques, en atelier, en simulation entre étudiants ou auprès d’un public reçu au sein de l’établissement (). Par ailleurs, les étudiants effectuent de nombreux stages en cabinets, établissements spécialisés, milieu hospitalier… D’autre part, certains diplômes sont accessibles par la voie de l’apprentissage, les étudiants partageant alors leur temps hebdomadaire entre l’école et l’entreprise.

Enfin, il faut relever que les formations paramédicales sont dispensées dans des lycées (apprentissage), des universités ou des écoles spécialisées. Tout dépend de l’option retenue pour la scolarité – initiale, à distance, en alternance – et de l’offre de formation disponible sur un secteur géographique donné.

Quelles sont les qualités nécessaires pour suivre une formation paramédicale ?

Tout comme dans le secteur médical, les formations paramédicales requièrent des qualités humaines et relationnelles avant tout. Le professionnel de santé se doit d’être à l’écoute de son patient pour l’accompagner, le conseiller, lui prodiguer des soins. Il faut savoir communiquer, être pédagogue et travailler en équipe pluridisciplinaire, être à l’aise à l’oral et s’exprimer correctement à l’écrit également. Ensuite, il faut bien sûr avoir une appétence pour les sciences (physique-chimie, SVT, mathématiques) et de la curiosité pour se tenir au courant des innovations techniques et technologiques.

En résumé, les profils des étudiants en formation paramédicale sont à la fois humains et scientifiques. Ils s’appuient sur la rigueur et la précision, fondent leur pratique sur les preuves, tout en étant capables de s’adapter aux besoins et spécificités de chaque public (personnes âgées, nourrissons, enfants et ados, femmes enceintes, personnes handicapées, personnes en difficultés sociales, économiques, familiales, etc.).

De fait, le recrutement des candidats aux formations paramédicales s’intéresse tout autant aux notes portées dans le dossier scolaire qu’à la motivation et aux aptitudes relationnelles des personnes.

Par ailleurs, il est tout à fait possible pour un professionnel exerçant déjà dans les métiers de la santé de s’orienter vers un autre métier du soin. Il peut s’agir par exemple d’une reconversion infirmier en opticien.

Comment intégrer une formation paramédicale ?

En fonction du métier visé, le niveau requis pour déposer une candidature en formation paramédicale varie :

  • À la sortie du collège (niveau 3ᵉ) : métiers d’aide-soignant, médico-techniques (ambulancier) et de la petite enfance (auxiliaire de puériculture, etc.
  • Pour les titulaires du bac (ou titre admis en équivalence) : accès aux BTS d’opticien-lunetier (bac +2), aux études de pédicure-podologue (bac +3), orthophoniste (bac +5), etc.
  • Après une année en PASS, L. AS ou L1 (voire davantage) : accès aux études de masseur-kinésithérapeute en IFMK (Institut de formation en masso-kinésithérapie) pour un cursus de quatre ans.

Par ailleurs, les candidats en réorientation et en reconversion peuvent également présenter leur candidature. Il n’y a pas de limite d’âge pour reprendre des études dans le secteur paramédical.

La plupart des établissements de formation paramédicale recrutent via la plateforme Parcousup pour les formations en initial et en alternance. Il est souvent possible de candidater aussi directement sur le site de l’école, même après la clôture du calendrier Parcoursup. Pour cela, il suffit de se renseigner sur les modalités d’inscription de chaque école, en ligne ou par téléphone. En outre, les établissements de formation paramédicale proposent aussi plusieurs modalités d’enseignement : 100 % en ligne, en hybride, en alternance, en rentrée décalée… Une offre qui s’adapte à chaque profil de candidat.

Les équipes pédagogiques étudient le dossier de chaque candidat afin d’évaluer son niveau de connaissances scientifiques, mais aussi son potentiel et sa motivation. À l’issue d’une première sélection sur dossier, les candidats doivent passer un entretien de motivation. Tous les profils, même non scientifiques, sont les bienvenus. D’autant qu’il existe des prépas pour combler les lacunes en maths, SVT et physique-chimie et optimiser ses chances d’intégrer des études paramédicales.

Enfin, dans le cadre de la formation continue, les professionnels de santé peuvent poursuivre leur formation dans leur propre secteur paramédical et élargir ainsi leur domaine de compétence.

Une formation paramédicale pour quel métier ?

On peut classer les métiers du paramédical en cinq grandes familles :

  • Les métiers du soin : aide-soignante, ambulancier, infirmiers, puéricultrice, pédicure-podologue, assistant médical, assistant dentaire, etc.
  • L’alimentation et le bien-être : diététicien, naturopathe.
  • La rééducation : masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, ergothérapeute, psychomotricien, orthoptiste, chiropracteur, ostéopathe, etc.
  • L’appareillage : opticien lunetier, podologue, audioprothésiste, prothésiste dentaire.
  • L’assistance médicale et technique : technicien de laboratoire, technicien d’analyses biomédicales.

Certains métiers appartiennent à plusieurs familles comme celui de pédicure-podologue. D’autres se cumulent fréquemment comme opticien et audioprothésiste.

Une formation optique avec l’ISO pour un métier paramédical passionnant et actuel

 

La filière optique regroupe plusieurs métiers médicaux (ophtalmologues) et paramédicaux (opticien-lunetier, orthoptiste). Parmi eux, celui d’opticien-lunetier est sans doute l’un des plus variés.

En effet, il fait appel à de multiples compétences tant scientifiques (examen de la vue) et techniques (adaptation des verres, montage et réparation) que relationnelles (conseil, vente, communication, prise en charge assurance maladie et mutuelle) et esthétiques (aide au choix de la monture de lunettes). En outre, il réclame des compétences en matière de gestion et de management d’équipe.

Enfin, l’opticien-lunetier peut poursuivre sa formation et se spécialiser en optométrie, contactologie, basse vision (Licence professionnelle d’Optique de l’ISO) ou encore devenir un lunetier créateur (Bachelor de Lunetier Créateur de l’ISO) ou un expert en management en optique (Bachelor de Manager en optique de l’ISO). Après quelques années d’expérience, l’opticien accède facilement à des responsabilités et peut devenir gérant de magasin.

L’optique est un secteur très dynamique porté par des innovations constantes. Il doit relever les défis de demain en matière de santé visuelle car les besoins ne cessent d’augmenter face au vieillissement de la population et l’explosion des cas de myopie chez l’enfant. Dans ce contexte, les opticiens ont un rôle important à jouer en matière de santé publique. En effet, leur expertise permet d’améliorer le confort visuel des patients que leur adresse l’ophtalmologiste.

Pour celles et ceux qui souhaitent s’orienter vers un métier paramédical, en formation initiale ou en reconversion professionnelle, la formation au BTS opticien lunetier représente une belle opportunité. Une formation diplômante en 2 ans, un métier riche et varié, à la fois manuel, scientifique et humain, un métier qui a du sens et qui offre de nombreux débouchés et un taux d’employabilité de 100 % dans les trois mois suivant l’obtention du diplôme.

Pour en savoir davantage sur toutes nos formations en optique vous pouvez contacter l’ISO (Institut Supérieur d’Optique). Vous pourrez notamment découvrir toutes nos modalités d’apprentissage : prépa optique, formation initiale dans un de nos 11 campus (Paris, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Nancy, Rennes, Nantes, Marseille, Lille, Grenoble), formation optique en ligne et L’ISO Grenoble, qui allie la flexibilité du digital à la qualité d’accompagnement ISO en présentiel.

Les chiffres clés de l'ISO

Les chiffres clés de l'ISO

1988

Création
de l'iso

11

Campus

1

campus digital

20 000

membres
du réseau ISO

98%

taux
d’employabilité