banner

Zoom sur les secteurs qui recrutent pour réussir son projet professionnel

Le 29/04/2024

De plus en plus d’adultes projettent une reconversion professionnelle. Lassitude, besoin de donner du sens à leur travail, envie de nouveauté… les raisons sont multiples. La plupart du temps, le changement de vie professionnelle s’accompagne d’une formation, de quelques mois à plusieurs années en fonction du métier visé. Parfois, il s’agit d’acquérir des compétences supplémentaires grâce à la formation continue afin d’accéder à un nouveau poste. Quels sont les dispositifs d’enseignements accessibles aux adultes en reconversion ? Comment y prétendre et quels sont les financements possibles ? L’ISO, école d’optique, vous explique tout !

Qu’est-ce que la formation pour adulte ? 

On entend par formation pour adulte toutes les formations qui permettent aux personnes déjà impliquées dans la vie active de reprendre des études. L’objectif de formation peut concerner un besoin de mise à jour ou de complément d’une formation initiale, ou bien une reconversion totale vers un nouveau domaine professionnel.

On distingue formation initiale et formation continue. La première désigne les études réalisées en première intention, généralement après l’obtention du bac, dans la continuité des apprentissages. La seconde s’adresse aux personnes avec ou sans diplômes qui souhaitent compléter leurs connaissances et compétences dans un domaine, ou se spécialiser. La formation pour adulte recouvre aussi bien la formation initiale (pour les reconversions) que la formation continue (dans un cadre professionnel de réactualisation et d’acquisition de nouvelles compétences ou qualifications). Elle permet aux salariés, aux indépendants et aux demandeurs d’emploi, de rester compétitifs dans leur domaine de compétences et d’accéder au marché du travail. En outre, elle peut aussi répondre à une obligation légale de formation dans certains secteurs.

La formation pour adulte regroupe des modalités d’apprentissage très variées : sur le lieu de travail, à l’occasion d’un congé individuel de formation, en présentiel ou en distanciel, pendant ou en dehors des heures de travail. Elle est toujours payante, mais peut faire l’objet de diverses prises en charge et financements.

Quelles sont les raisons qui poussent les adultes à faire une reconversion ?

Les raisons d’entreprendre une reconversion professionnelle ont des origines diverses telles que :

  • Vaincre le mal-être au travail. Il peut avoir plusieurs causes : un rythme trop soutenu, des horaires irréguliers ou de nuit, des conditions d’exercice difficiles, un manque de sens et/ou de résultats concrets. Dans les cas les plus graves, le burn out vient tout balayer et remettre en question. Lorsque c’est plutôt l’ennui, l’absence de perspective qui rebute, on parle de bore out. Dans tous ces cas, se reconvertir reste la meilleure solution pour éviter les conflits intérieurs et se donner la chance de s’épanouir professionnellement et personnellement.
  • Quitter un secteur professionnel en recul, avec peu de débouchés et/ou une grande précarité (contrats courts, CDD, missions irrégulières, etc.). L’intérêt de la reconversion est de donner un second souffle à une carrière, une nouvelle opportunité d’intégrer un secteur plus porteur.
  • Trouver un sens à son travail au quotidien. Dans certains secteurs économiques la parcellisation des tâches rend opaque la finalité des missions dévolues à chacun. Or, nombreuses sont les personnes qui apprécient de pouvoir observer la concrétisation, l’aboutissement de leur travail. Souvent, les métiers du soin et d’aide à la personne, les métiers manuels ou au contact de la clientèle directe disposent de cette dimension concrète qui donne du sens au travail. D’ailleurs, les personnes en reconversion se tournent volontiers vers ce type de professions (métiers médicaux et paramédicaux, métiers de bouche et de l’artisanat, etc.)
  • Rechercher une mobilité professionnelle pour découvrir de nouveaux horizons. La curiosité, l’envie de changer de milieu professionnel motivent généralement les candidats à la reconversion. Ils peuvent avoir envie de se lancer des défis, d’apprendre un nouveau métier pour combler un besoin de renouveau.
  • Renouer avec d’anciens projets professionnels. Pour des raisons diverses (économiques, familiales, médicales), certaines personnes n’ont pas pu faire les études qu’elles souhaitaient et accéder au métier de leurs rêves. La reconversion professionnelle représente la chance d’un nouveau départ pour s’épanouir professionnellement.
  • Le besoin d’être plus indépendant, en créant sa propre entreprise ou en exerçant en libéral. Gérer son propre emploi du temps, n’en référer qu’à soi-même pour l’organisation de son travail, voilà encore un motif de reconversion. Après plusieurs années d’expérience, on peut avoir envie de créer sa propre entreprise, développer et vendre ses produits, sa marque… On peut aussi changer radicalement de domaine et se former à une profession indépendante pour être son propre patron. Comme c’est souvent le cas pour une reconversion dans le paramédical.
  • Équilibrer vie professionnelle et vie privée. La recherche d’un nouveau métier pourra répondre à un besoin d’aménager ses horaires en fonction de sa vie familiale et personnelle. Il s’agira le plus souvent de dégager du temps libre pour s’adonner à d’autres occupations (obligations familiales, passions et pratiques amateurs…).

On le voit : les raisons qui conduisent les adultes à formuler un projet de reconversion/formation sont nombreuses.

Adulte en reconversion : pourquoi suivre une formation ?

Tout d’abord, les adultes qui suivent une formation au cours de leur reconversion augmentent leurs chances de réussite. Ils trouvent plus facilement un emploi grâce aux nouvelles compétences et qualifications acquises. Ensuite, un diplôme, titre ou certification sanctionne officiellement un niveau de connaissances et d’aptitudes professionnelles. Ils servent à faire valoir des qualifications récentes ou actualisées dans un CV et au cours d’un entretien d’embauche. La formation pour adulte entérine la reconversion et permet de gagner en crédibilité auprès des organismes de financement par exemple (lancement d’une activité professionnelle à son compte, reprise et création d’entreprise). De plus, une formation est parfois obligatoire pour accéder à certains métiers encadrés, notamment ceux du secteur médical et paramédical.

En outre, le succès dans les études confirme le choix de la reconversion et redonne confiance en soi pour poursuivre son projet professionnel. Enfin, les formations sont aussi des lieux d’échange et de rencontres qui permettent d’élargir son réseau et de maximiser ses chances de trouver du travail ou des clients.

C’est pour cela qu’il faut bien choisir son organisme de formation, vérifier sa réputation, sa renommée. Mais aussi sa capacité à mettre en relation ses étudiants et les professionnels, potentiels recruteurs de nouveaux diplômés. Par exemple, les formations aux métiers de l’optique et de la vision entretiennent un lien constant et étroit avec le monde professionnel. La plupart des enseignants sont eux-mêmes des professionnels en poste. Et un bureau des stages et de l’alternance assure aux étudiants de conclure rapidement un contrat de stage ou d’apprentissage.

Quels types de formations un adulte peut faire en reconversion ?

La plupart des formations sont accessibles aux adultes en reconversion. Hormis quelques professions sur concours avec limite d’âge, les adultes qui souhaitent changer de métier disposent d’un large choix. 

Ainsi, ils peuvent opter pour une formation professionnelle dans le cadre de leurs fonctions, une formation à l’université, dans une école privée ou un centre de formation spécialisé pour les formations initiales (licence, BTS, etc.), les DU de spécialisation et la formation continue. Est également possible une large offre de formations sur le web, certifiantes, diplômantes ou qualifiantes. 

Les établissements de formations doivent être habilités à délivrer un diplôme reconnu par l’État (CAP, bac pro, BTS, licence, DUT, master, etc.), un certificat (reconnu et enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles), une qualification (attestation finale, ou « certificat d’aptitude »). En général, les diplômes réclament des études assez longues (de 1 à 5 ans), les certificats et les qualifications s’obtiennent plus rapidement (de quelques jours à quelques mois).

Le choix d’une formation repose sur plusieurs critères : meilleure formation pour atteindre ses objectifs professionnels (diplôme reconnu dans le métier visé), contraintes de temps et de budget, de modalités d’apprentissage (à distance ou en présence), etc.

Comment financer une formation adulte pour les personnes en reconversion ?

Il existe de nombreux dispositifs pour financer une formation adulte, que l’on soit salarié en activité, demandeur d’emploi, travailleur indépendant ou une personne en situation de handicap. Certains peuvent même se cumuler. Toutefois, il convient de bien se renseigner sur les aides à la reconversion et la possibilité de financement avant de finaliser sa reconversion. Les dispositifs répondent souvent à des protocoles précis dont il faut respecter les délais et procédures.

Pour vous donner un aperçu, voici une liste de différentes options de financement :

  • Pour les salariés et fonctionnaires (sous condition) :
    • Le projet de transition professionnelle (PTP) financé par les associations Transitions Pro (AT Pro).
    • La reconversion ou promotion par l’alternance Pro-A (financé par l’entreprise).
    • Le Plan de développement de compétences (PDC) financé par l’entreprise.
  • Pour les demandeurs d’emploi :
    • La préparation opérationnelle à I’emploi individuelle (POEI) ou l’Action de formation préalable au recrutement (AFPR) financées par les OPCO.
    • L’Aide individuelle à la formation (AIF) financé par  France Travail et le Conseil régional.
  • Pour les travailleurs indépendants (professions libérales, micro-entrepreneurs, etc.) :
    • Le fonds interprofessionnel de formation des professions libérales (FIP-PL).
    • L’association de gestion du financement de la formation des chefs d’entreprise (AGEFICE).
    • Le fonds d’assurance formation des professions médicales (FAF-PM).
  • Pour les jeunes de 16 à 25 ans, mais aussi aux demandeurs d’emploi de plus de 26 ans et aux bénéficiaires des minima sociaux : le contrat de professionnalisation (financé par les OPCO).
  • Pour tous
    • Le compte personnel de formation (CPF) : accessible à tous quel que soit le profil, à condition d’avoir déjà travaillé.
    • Le financement personnel.

Pour accompagner les professionnels désireux d’entreprendre une reconversion, le dispositif démission pour reconversion professionnelle mobilise plusieurs opérateurs (France Travail, mission locale pour l’emploi, la région). Des conseillers informent et aident les candidats à la reconversion à formaliser leur projet et à préparer leur dossier de demande de prise en charge. Avant de démissionner, il est bon de prendre contact avec  France Travail pour définir en amont les obligations, modalités et procédures d’accompagnement pour réussir sa reconversion.

Les clés pour réussir sa formation pour adulte en reconversion

L’adulte en reconversion est souvent une personne très motivée ! Toutefois, il peut y avoir un manque de confiance en soi. Vais-je réussir à me remettre aux études ? Aurais-je le niveau nécessaire ? Bien souvent ces peurs sont infondées car l’expérience professionnelle et une meilleure connaissance de soi rendent les adultes plutôt performants dans la reprise d’études. De plus, les professeurs s’adaptent à ce public particulier, bien souvent sérieux et rigoureux sur l’ensemble des apprentissages.

Le premier conseil serait donc tout d’abord de se faire confiance, de croire en soi et en ses capacités. Ensuite, il est important de bien cerner ses propres attentes pour cibler le métier qui nous convient. Afin de nourrir sa réflexion et de valider son choix, le mieux est d’aller directement à la rencontre de professionnels sur leur lieu de travail. Puis, il faut rechercher et comparer les différentes formations disponibles. Quelles sont les modalités d’enseignement (durée, lieu d’enseignement, en e-learning ou en présence, etc.) ? Quel est le coût de la formation ? À quelles prises en charge puis-je prétendre ? Quels sont les débouchés et le taux d’employabilité à la sortie de la formation ? Quelles sont les rémunérations attendues en début, milieu et fin de carrière ?

Tous ces questionnements méritent un accompagnement sur mesure. Un conseil, voire un coaching en orientation, peuvent être nécessaires pour mener à bien sa reconversion professionnelle.

Une fois en formation, les conseils suivants ressortent systématiquement chez les anciens étudiants : commencer à travailler dès les premiers cours, apprendre régulièrement, organiser son espace de travail. En outre, il est indispensable d’identifier toutes les ressources (cours en ligne, corrigés, bibliothèque et base de données, etc.) et moyens disponibles (tutorat, mentorat, soutien, remédiation). Cela inclut également les ressources humaines par l’intermédiaire de l’entraide dans le groupe, la communication avec l’équipe pédagogique, etc.

En cours de formation, il est utile aussi de prendre du recul sur son travail pour évaluer l’efficience de son organisation, mesurer ses progrès, identifier ses faiblesses et solutions pour y remédier. En pédagogie on parle désormais d’ « autoformation autorégulée » pour désigner la capacité à se fixer des objectifs d’apprentissage et à identifier les ressources nécessaires pour les atteindre. Cela concerne aussi toutes les tâches de planification, l’auto-évaluation et la capacité à adapter son apprentissage en fonction des résultats obtenus.

D’une manière générale, une réflexion sur ses méthodes de travail et ses outils d’apprentissage permet de progresser en s’adaptant à ses besoins, son mode de fonctionnement et les exigences de la formation. Et, n’oubliez pas que seuls les exercices d’application (mise en pratique) aident à maîtriser pleinement une notion. En apprentissage il est établi que le cerveau apprend 10 % avec le cours, 20 % par interaction sociale et 70 % en faisant (pratique).

Une formation adulte dans l’optique pour une reconversion prometteuse

Le secteur de l’optique constitue une belle opportunité de reconversion pour les adultes. En effet, le métier d’opticien est accessible via un BTS (bac +2) qui peut par ailleurs se faire en alternance (financement facilité). C’est un métier riche et polyvalent qui remplit de belles missions auprès des personnes. L’opticien réalise des bilans visuels qui contribuent à un meilleur dépistage des pathologies oculaires et à une prise en charge adaptée des personnes atteintes de troubles visuels. Il accompagne et conseille les clients dans le choix d’un équipement visuel optimal, pour des lunettes de vue ou des lentilles de contact.

En outre, il accueille des patients de tous âges (enfants, personnes âgées, sportifs) et tous profils (troubles amétropiques, basse vision). Ses compétences sont multiples : scientifiques, techniques, vente, commerciales, relationnelles, management, marketing, gestion… Enfin, le secteur est porteur (besoins accrus en soins optiques) et l’embauche après obtention du diplôme d’opticien-lunetier rapide. Les débouchés sont variés (spécialiste en optométrie, basse vision ou contactologie, design de lunettes, management) et les évolutions de carrière satisfaisantes (responsable de magasin, opticien indépendant, etc.)

Autre avantage de la formation opticien en reconversion : les modalités d’études. Toutes les options sont possibles pour suivre une formation en BTS d’opticien-lunetier : formation initiale dans une école, en apprentissage dans un CFA, BTS opticien-lunetier à distance,…

Aujourd’hui, avec le numérique, les possibilités pour reprendre des études sont multiples et s’adaptent facilement aux besoins des professionnels en reconversion. Les personnes motivées qui ont rigoureusement préparé leur projet de reconversion ont la joie de pouvoir concrétiser leur rêve, prendre un nouveau tournant professionnel et s’épanouir dans leur vie de tous les jours. Alors, prêt à sauter le pas vers les métiers de l’optique ?

Les chiffres clés de l'ISO

Les chiffres clés de l'ISO

1988

Création
de l'iso

11

Campus

1

campus digital

20 000

membres
du réseau ISO

98%

taux
d’employabilité