Gabriel PIEJAK,
Diplômé du Bachelor de Lunetier Créateur, ISO Paris
Nous avons cultivé une ouverture d’esprit hors norme
Après un parcours étudiant brillant, Gabriel Piejak, major de la promotion du BLC de Paris, a trouvé sa place chez Caroline Abram ! Retour sur une année de formation grisante et inspirante…
Quel est votre parcours Gabriel ?
J’ai 23 ans et je suis de Lyon. Initialement mon projet était d’être ophtalmologue. Après deux ans de fac de médecine sur des années très sélectives, j’ai dû me réorienter mais je souhaitais rester dans l’optique. J’ai donc fait le BTS d’Opticien Lunetier à l’ISO Lyon et au cours de la seconde année, nous avons eu une présentation du Bachelor de Lunetier Créateur.
J’ai toujours été créatif, je peins, je fais de l’aquarelle notamment, et je me suis dit pourquoi ne pas tenter d’aller du côté design de la lunetterie. Je voulais travailler en boutique opticien haut de gamme, pas dans des enseignes. J’aime beaucoup les belles choses, les belles lunettes, et cette formation pouvait orienter ma carrière dans ce sens. C’est ainsi que j’ai intégré la promotion du BLC à l’ISO Paris.
Vous êtes fraîchement diplômé, quels sont vos projets à présent ?
J’ai fait mon stage chez Caroline Abram, au sein de leur boutique située dans le 7e arrondissement à Paris. A l’issue de celui-ci, j’ai été embauché. Nous sommes deux en magasin. Le monomarque est très intéressant car il permet de travailler en immersion dans un univers de création. Toutes les femmes peuvent se lunetter chez Caroline, il y en a pour tous les styles et je suis ravi de faire partie de cette aventure en travaillant avec de si belles collections. J’apprends beaucoup tous les jours.
Quant à la création, je ne vais pas perdre la main et je ne ferme pas la porte aux opportunités de créer. Si l’occasion se présente, j’étudierai la question à deux fois !
Qu’est-ce que le BLC vous a apporté de plus précieux ?
Les opportunités de rencontres. Beaucoup de créateurs viennent nous voir et ça, c’est un vrai plus. La diversité au sein de la promotion est stimulante également. Nous venions de toute la France, cela booste la créativité d’avoir un mélange de profils, de parcours et de personnalités. Dans les contenus de la formation, on retrouve aussi cette pluralité dans la multitude de domaines abordés et de compétences transmises. Nous avons cultivé une ouverture d’esprit hors norme.
Quel a été le temps fort de votre année de bachelor ?
Je dirais la visite des bureaux de theo à Anvers. C’était vraiment un super moment privilégié. Nous sommes partis depuis Paris en voiture et nous avons passé la journée entière là-bas. L’équipe a été adorable, nous avons eu l’opportunité de voir la réserve où sont conservées les anciennes collections de lunettes de la marque. C’était digne de la caverne d’Ali Baba. A titre personnel j’adore cette marque, alors cela m’a vraiment plu de voir ce qu’il en était. Nous avons été reçus par Toon, le designer et fils du fondateur Wim Somers.
Quels ont été les créateurs qui vous ont inspiré ?
Nous avons eu beaucoup d’intervenants au cours de la formation. J’en choisirai trois : SALT. pour leur design épuré, classique et très qualitatif ; theo, pour leur philosophie et leur liberté de style ; enfin, Caroline Abram pour le côté ultra féminin et coloré.
Qu’est-ce qui fait le luxe en lunetterie ?
Le luxe pour femme je dirai que c’est un design, un produit différent, original. Chez les hommes, il s’agira plutôt des matériaux employés comme de la corne, de l’or etc. Les belles lunettes sont déjà un luxe à mon sens, c’est l’alliance du design et des matières.
Les lunetiers comme Mora, qui fait des lunettes en marbre, et Gold and wood, qui travaille des matières précieuses, sont des exemples parfaits du luxe en lunetterie pour moi. Ces montures s’adressent aux personnes les plus classiques à la recherche d’intemporels, mais également à ceux qui souhaitent finir et ponctuer une tenue en étant parfaitement raccord. On imagine mal porter de belles chaussures, un beau costume et les assortir à des lunettes bas de gamme.
De plus en plus de personnes souhaitent se démarquer avec des lunettes originales. Je le vois tous les jours en magasin, nous avons un nombre croissant de clientes qui voient de belles lunettes dans le métro et qui se disent pourquoi pas moi ?
Les chiffres clés de l'ISO
Les chiffres clés de l'ISO
1988
Création
de l'iso
11
Campus
1
campus digital
20 000
membres
du réseau ISO
98%
taux
d’employabilité