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Témoignage de Romain Mercadier

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Romain Mercadier,

Diplômé de la Licence Professionnelle d'Optique

Les enseignants de l’ISO ont su me transmettre leur passion pour l’optique
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Opticien créateur de la marque La Brique & La violette, ISO Toulouse

Les enseignants de l’ISO ont su me transmettre leur passion pour l’optique

Déjà propriétaire d’un magasin créateur fondé il y a 6 ans avec sa compagne Marine Bes, également diplômée de l’ISO Toulouse, Romain Mercadier s’est lancé il y a moins d’un an dans une toute nouvelle aventure : la création de La Brique & La Violette, une marque de lunettes originales 100% made in Toulouse.

Sa formation en optique

Intéressé par les disciplines scientifiques et le secteur paramédical, Romain Mercadier se réoriente vers l’optique après une première année de médecine infructueuse. Pour suivre le BTS Opticien-Lunetier, il choisit l’ISO Toulouse en raison de son excellente réputation, avant de décrocher sa Licence d’Optométrie à l’Université d’Orsay – Paris Sud. Sur les bancs de l’ISO, il rencontre Marine Bes qui partage sa passion pour l’optique.

Et puis c’est le déclic : « J’ai découvert le design de montures il y a 10 ans en travaillant dans un magasin créateur indépendant près de Toulouse », raconte-t-il. « La propriétaire était passionnée par les montures originales, qui n’étaient alors pas encore dans l’air du temps ».

De la création sur mesure à la naissance de sa marque

Il y a 6 ans, alors que Romain et Marine viennent d’ouvrir leur magasin créateur, le jeune Opticien commence en parallèle à créer des modèles sur mesure, à la demande de clients. « Quand je voyais un visage, je savais tout de suite ce que j’avais envie de dessiner », explique-t-il. « Les gens sont une source d’inspiration inépuisable d’où naissent toutes les idées ».

Ayant à cœur d’élargir sa clientèle, il crée sa propre marque, La Brique & La Violette – c’était pour lui la « suite logique ». Ses montures se distinguent par leur « design coloré et joyeux » et leur « originalité tout en étant faciles à porter ». Sa première collection est inspirée de 14 modèles en acétate réalisés pour des clients au cours des 6 dernières années.

Des lunettes « fabriquées et assemblées dans l’atelier familial », un nom qui fait référence à deux symboles toulousains, un fonctionnement à la commande qui réduit les stocks… Le créateur revendique l’ADN artisanal, local et éco-responsable de sa marque.

Une marque en pleine ascension

Pour la faire connaître, il communique sur les réseaux sociaux et rencontre des Opticiens indépendants reconnus dans la profession – il vient de passer un contrat avec son 30e client. Pour faire face à la demande croissante (et augmenter ses capacités de production), il a récemment emménagé dans un plus grand atelier et embauché une personne qui y travaille à temps plein. « Si quelqu’un m’avait dit que j’en serais là aujourd’hui, je ne l’aurais pas cru », note-t-il.

Ces prochains mois sont une « période charnière pour la marque », avec de nouvelles embauches prévues à l’atelier, le recours à des commerciaux et l’acquisition de machines spécifiques à la production de lunettes en métal. L’objectif ? « Développer la marque à l’international en 2020 en [s]e positionnant sur des salons reconnus dans le monde entier ».

Ses conseils

« Si on veut réussir, il faut être investi à 100% et accepter de prendre des risques », affirme le jeune entrepreneur, qui jongle entre la fabrication de montures à l’atelier (4 jours par semaine), le démarchage commercial (1 ou 2 jour(s)), l’administratif et la communication.

De ses années à l’ISO, Romain garde de « super souvenirs », se rappelant de « l’esprit familial » et « d’enseignants très compétents, passionnés et sachant transmettre leur passion »« Suivez votre instinct », recommande-t-il aux futurs créateurs.

Les chiffres clés de l'ISO

Les chiffres clés de l'ISO

1988

Création
de l'iso

11

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