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Témoignage de Reza Abbas Farishta

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Reza Abbas Farishta,

Diplômé de la Licence Professionnelle d'Optique

Je suis content d’avoir choisi l’ISO. Je ne pense pas que j’aurais été accepté à la faculté d’Orsay et ensuite, à l’université de Montréal si je sortais d’une école lambda !
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Docteur en optométrie, ISO Paris promotion 2007

« Je suis content d’avoir choisi l’ISO. Je ne pense pas que j’aurais été accepté à la faculté d’Orsay et ensuite, à l’université de Montréal si je sortais d’une école lambda !  »

Après son BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Paris, sa Licence Professionnelle d’Optique et sa première année de Master Biologie Santé spécialité Sciences de la Vision à la faculté d’Orsay Paris-Sud (Aujour’hui Paris-Saclay), Reza Abbas Farishta est parti étudier à l’Université de Montréal pour valider son diplôme de M2. Puis, il s’est lancé dans un double cursus de haut niveau : un Ph.D. (appellation anglo-saxonne du doctorat) en Sciences de la vision associé à un doctorat en optométrie. Optométriste, enseignant-chercheur, consultant pour les instances régulant l’optométrie au Canada. 

Le BTS Opticien-Lunetier à l’ISO, la naissance d’une vocation 

« J’ai suivi, après l’obtention de mon bac S, le BTS Opticien-Lunetier à temps plein à l’ISO Paris. Plusieurs de mes proches issus de la filière optique m’avaient donné de bons échos de la profession d’opticien : diversifiée, porteuse de choix multiples et de nombreuses opportunités de spécialisation. Je savais que si ces études me plaisaient, je poursuivrais ma formation.

Suite à mes recherches, mon choix s’est porté sur l’ISO en raison de son excellent taux de réussite au diplôme et de la possibilité de rester dans la capitale, ma ville de naissance. M’étant par ailleurs inscrit en fac d’histoire et de philosophie – deux disciplines qui m’intéressent d’ailleurs encore aujourd’hui –, j’ai finalement opté pour un cursus d’optique qui me garantissait un emploi et une certaine stabilité.

J’ai acquis de l’expérience professionnelle lors de mon stage d’optométrie à Londres durant le BTS. Mes objectifs ? Consolider mon anglais, développer mon réseau et découvrir l’optométrie dans un pays où cette discipline est reconnue.

Une spécialisation en optométrie

Une fois diplômé, j’ai été admis en Licence Professionnelle d’Optique à temps plein à l’Université d’Orsay Paris-Sud (devenue Paris-Saclay). J’ai effectué mon stage chez Grand Optical sur les Champs-Élysées et à Montparnasse aux côtés d’optométristes ayant suivi la même formation que moi.J’ai continué à me spécialiser avec le Master Biologie Santé spécialité Sciences de la Vision à l’Université d’Orsay – Paris Sud (devenue Paris-Saclay)…

Du M2 à la recherche et l’enseignement à l’Université de Montréal 

Puis, j’ai été accepté en M2 à l’Université de Montréal. C’est un programme que seuls 6 étudiants français inscris en M1 peuvent suivre, si l’on n’est pas résident ou citoyen canadien. Passionné depuis toujours par la recherche, je voulais faire un stage dans ce domaine : durant ma première année au Canada, je passais 4 jours par semaine dans la clinique universitaire de la vision de l’école d’optométrie de l’université de Montréal, et 1 jour sur mon activité de recherche. Les résultats étaient très intéressants, ce qui m’a permis de participer à des conférences internationales en Californie la même année et de publier mes résultats dans une revue de renom.

Une fois diplômé, on m’a proposé de faire un Ph.D au sein du Laboratoire des neurosciences de la vision – École d’optométrie, affilié à l’Université de Montréal, sous l’égide du Dr. Casanova, associé à un doctorat d’optométrie.

J’ai décidé de suivre ces deux cursus en parallèle, ce qui est plutôt atypique. J’ai travaillé sur mon Ph.D. pendant 2 ans, puis j’ai pris une pause pour poursuivre mon doctorat en optométrie (O.D) que j’ai obtenue en 2017, avant de reprendre le Ph.D. que j’achèverai cette année. Au Canada, l’optométriste est un professionnel de la santé qui a le titre de docteur, avec le droit de prescrire une correction optique et des médicaments thérapeutiques. Aujourd’hui, en parallèle de mes travaux de recherche à l’université, j’exerce en tant qu’optométriste dans une clinique privée à raison de 2 jours par semaines.

Je suis également chargé de cours à l’école d’optométrie de l’Université de Montréal depuis 8 ans. J’aime beaucoup l’enseignement! J’enseigne principalement la neurophysiologie de la vision et la dioptrique oculaire à des étudiants en doctorat d’optométrie.

 « Pour le BTS, je suis content d’avoir choisi une école de renom comme l’ISO »

Je suis content d’avoir fait mon cursus d’optique à l’ISO, une école reconnue pour ses formations d’excellence et sa renommée sur le marché. Je ne pense pas que j’aurais été accepté à la faculté d’Orsay en sortant d’une école lambda. Les professeurs que j’ai eu au BTS, surtout en analyse de la vision, nous ont vraiment bien formés pour nos échéances nationales et dans mon cas, pour intégrer la faculté d’Orsay. J’aimerais d’ailleurs exprimer ma gratitude envers mes professeurs, surtout envers Dr Gilberg et Madame Tollis, mes enseignants en examen de la vue et analyse de la vision, ainsi que Madame El Mouatz (professeur des Mathématiques) dont la famille habitait à Montréal et m’a bien accueilli durant mes premiers jours ici.

Mon conseil aux étudiants de l’ISO, surtout ceux qui veulent se spécialiser après le BTS : soyez parmi les meilleurs étudiants de votre promotion et ce, à toutes les étapes de votre parcours (BTS, Licence, Master). Appréciez l’excellence de vos professeurs, l’enseignement et l’expérience étudiante, ça va au-delà du simple cours enseigné en salle de classe ! Dernier conseil, développez votre réseau !

Cela fait maintenant 10 ans que je suis à Montréal. Il n’y a pas un jour où je regrette ma décision – à tous niveaux (professionnel, personnel, social…). Les gens ici sont très ouverts, il y a beaucoup d’opportunités (les opticiens français sont très prisés !) et d’espace professionnel pour grandir. C’est une super opportunité pour les étudiants et les professionnels de l’optique qui sont attirés par une expérience à l’étranger et par la pratique de l’optométrie en dehors de l’Hexagone.

Par la suite, j’aimerais développer ma pratique de l’optométrie en me spécialisant dans la gestion des patients atteints de traumatisme crânien et AVC et avoir un jour mon propre laboratoire de recherche afin de faire avancer les sciences de la vision ainsi que l’accès aux soins oculaires. »

La formation initiale que j’ai eu ne se fait qu’à Orsay

Les chiffres clés de l'ISO

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