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Stages Erasmus : 3 étudiants de l’ISO témoignent de leur expérience à l’étranger

Le 30/10/2018

Grâce à la charte Erasmus + signée par toutes les écoles ISO, les étudiants en BTS et en spécialisation Bac+3 à l’ISO peuvent effectuer un stage dans le pays européen de leur choix. Baptiste Pourcher a porté son dévolu sur l’Espagne, Elias Mitri a choisi l’Italie et Christel-Marie Dina Bollanga la ville de Londres. Apports professionnels et personnels, culturels et linguistiques, différences avec le marché de l’optique français… Ces 3 étudiants dressent un bilan de leur expérience de stage à l’étranger.

« Avec ce stage en Espagne, j’ai confirmé mon choix d’ouvrir un magasin d’optique et d’audio-prothèses »

Baptiste Pourcher, étudiant en BTS à l’ISO, a effectué un stage dans un magasin indépendant d’optique et d’audio-prothèses à Jávea, à 1h de Valence.

Désireux d’appréhender le marché de l’optique en Espagne, Baptiste a travaillé d’abord en atelier, puis en espace de vente. Il a relevé plusieurs différences avec le marché français : par exemple, les vendeurs espagnols sont plus proches de leurs clients et les tutoient systématiquement ; beaucoup d’Espagnols demandent à négocier le prix des lunettes, à cause du système de remboursement qui est assez différent du nôtre – le client doit en général payer l’intégralité de son équipement.

« Ce stage m’a conforté dans mon choix d’ouvrir un magasin qui proposera ce double service pour faire face au vieillissement de la population française et à la demande grandissante en équipements optiques et en audio-prothèses ».

 « Je suis entré dans les coulisses d’une jeune marque créatrice italienne »

Étudiant franco-libanais en Bachelor de Lunetier Créateur à l’ISO, Elias Mitri a fait son stage à Trévise, en Italie, auprès de la marque Soya, créée il y a 4 ans par Matteo Pontello (la marque travaille entre autres pour Cartier, Fendi et Loewe). « J’aime particulièrement l’Italie et le design italien », raconte le jeune Franco-libanais. « Les Italiens ont une vision avant-gardiste, ils osent la couleur et les formes extravagantes. »

Pendant 2 mois, il a participé au lancement de la nouvelle collection, approfondi sa connaissance des logiciels de création, découvert en détail le processus de création, les sources d’inspiration du créateur (entre musées et boutiques vintage) et tissé « une vraie relation humaine avec l’équipe », « considéré même comme un membre de l’entreprise et de la famille à part entière. » Le jeune homme a profité de son stage pour explorer les environs de Trévise et visiter Venise en pleine Biennale. À l’aise en anglais, il n’a pas ressenti la « barrière de la langue ».

« Ce stage m’a conforté dans mon projet de lancer d’ici 2 à 3 ans ma propre marque créatrice qui portera ma double culture. En attendant, je souhaite proposer mes services en design de lunettes comme freelance à différentes marques et suis déjà en pleine négociation avec une entreprise. »

« J’ai découvert de l’intérieur le fonctionnement d’une marque anglaise »

Après 2 ans d’alternance chez Grand Optical Champs Élysées, Christel-Marie Dina Bollanga, étudiante en Bachelor de Lunetier Créateur à l’ISO, a voulu découvrir le marché de l’optique dans un autre pays, mais aussi se dépayser et pratiquer son anglais. Direction Londres pour un stage chez Oliver Goldsmith – une marque anglaise créée en 1926 qu’elle a connue par l’intermédiaire d’une intervenante dans son cursus de formation.

Elle a partagé son temps entre le magasin (2 jours par semaine) et le bureau (3 jours hebdomadaires) en tant que coordinatrice de production. Sa mission principale ? Choisir les couleurs des montures des prochaines collections. « J’ai beaucoup appris sur la production de lunettes et me suis rendue compte qu’il y a un énorme travail derrière chaque design de monture. »

« Au plan culturel et linguistique, j’ai fait des visites très intéressantes de musées et de galeries et cette immersion m’a fait beaucoup progresser en anglais. À mon retour, j’ai obtenu le TOEIC haut la main. »

« Côté administratif, mes démarches ont été facilitées par l’ISO qui m’a mise en relation avec une conseillère Erasmus et m’a permis d’obtenir une bourse », précise Christel-Marie. La jeune diplômée « encourage tous les étudiants à faire un stage à l’étranger. C’est une super expérience qui dépayse, fait grandir et rend plus autonome. »

 

Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne (Programme Erasmus+). Cette communication n’engage que son auteur et la Commission européenne n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues

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