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Guide pour réussir sa reconversion professionnelle à 40 ans

Le 19/04/2024

D’après le rapport BVA pour France compétences « Parcours de reconversion professionnelle » (2021), 37 % des actifs reconvertis depuis moins de 5 ans sont âgés entre 35 et 49 ans. Ils sont aussi nombreux que les 25/34 ans. Preuve qu’il n’y a pas d’âge pour se reconvertir ! D’ailleurs la quarantaine est même perçue comme un cap où le besoin de changement professionnel s’associe à la maturité et à l’expérience. À 40 ans, on connaît ses besoins, ses capacités et on a souvent envie de se lancer des défis, des challenges. Nouveau départ, nouvel élan, mais aussi volonté de trouver un rythme de vie satisfaisant, en harmonie avec sa famille, ses proches, sa santé et son bien-être physique et psychique.

Une reconversion professionnelle à 40 ans, c’est avant tout un projet de vie globale. Pour faire coïncider envie de se réaliser, rêve de toujours, accession à une reconnaissance professionnelle et vie privée préservée. Que recouvre l’appellation « reconversion professionnelle » ? Quelles sont les motivations qui poussent à se reconvertir à 40 ans ? Quels en sont les spécificités et les défis ? Pourquoi est-ce une bonne idée de se reconvertir à 40 ans (avantages et opportunités) ? Quelles sont les étapes à respecter pour se reconvertir professionnellement et quelles sont les aides et financements possibles ? Est-ce utile de suivre une formation et que propose une école d’optique aux personnes en reconversion?

Qu’est-ce qu’une reconversion professionnelle ?

La reconversion professionnelle désigne tout changement de vie professionnelle, au sein de l’entreprise d’origine ou à travers l’exercice d’un nouveau métier. Elle débute par une réflexion approfondie pour définir son projet en adéquation avec ses besoins et ses capacités. Elle passe le plus souvent par une formation plus ou moins longue pour atteindre ses objectifs.

Les motivations qui poussent à une reconversion professionnelle sont variées et propres à chaque individu : nécessité de quitter un secteur en crise, envie de changement, de relever un défi, de découvrir de nouveaux horizons, d’équilibrer vie professionnelle et vie privée…

Pourquoi faire une reconversion professionnelle à 40 ans ?

À 40 ans, les raisons d’une reconversion professionnelle proviennent souvent d’un projet mûri sur plusieurs années. Voici un aperçu des motifs les plus couramment évoqués par les professionnels en projet de reconversion :

  • Difficultés professionnelles : burn out (dépression due aux conditions de travail), bore out (ennui au travail), stress au travail (rythme, horaires, responsabilités), perte de sens (sentiment d’inutilité, manque de visibilité…).
  • Besoin d’exercer un métier plus concret, à impact social et/ou environnemental, en harmonie avec ses convictions et ses valeurs.
  • Difficultés de santé : maladies professionnelles, douleurs chroniques et invalidantes…
  • Envie d’exercer le métier de ses rêves, de vivre de sa passion.
  • Élargir ses compétences pour rester compétitif sur le marché de l’emploi et accéder à des postes intéressants (missions et rémunération).
  • Se réaliser soi-même en dehors de la tradition familiale ou d’une profession imposée quand on était plus jeune…

Quelle que soit la motivation qui conduit à se reconvertir, il n’est jamais trop tard pour se lancer !

Quels sont les défis d’une reconversion professionnelle à 40 ans ?

Le premier défi d’une reconversion à 40 ans est sans doute de croire en soi. Face aux jugements extérieurs parfois inquiets ou négatifs, on peut avoir du mal à affirmer ses envies et projets. Une fois dépassé le regard extérieur, il faut construire son projet pour le rendre viable, s’informer des démarches, lister les formations possibles et les différents moyens de financement. Même si la peur du changement est grande, à 40 ans on a la maturité nécessaire pour concrétiser ses idées et trouver la formule qui convient le mieux à sa situation personnelle. On peut avoir peur de la fatigue, peur de ne pas réussir, d’avoir des difficultés à étudier ou tout simplement de se tromper de voie…

Mais, au final, à 40 ans, les personnes qui entreprennent une reconversion témoignent du réel plaisir qu’elles ont eu à sauter le pas. Elles en retirent un sentiment d’accomplissement, de satisfaction personnelle, d’être à leur place, à l’endroit où elles ont toujours voulu être. L’activité professionnelle prend un sens nouveau qui n’est plus seulement soumis à une injonction sociétale de réussite extérieure. À 40 ans, on veut réussir pour soi, pour faire correspondre son activité professionnelle avec sa personnalité et ses besoins propres. Et les chances de mener à bien son projet sont solides, y compris sur le plan financier.

Les opportunités et les avantages de la reconversion professionnelle à 40 ans

En définitive, la quarantaine est un moment de la vie parfait pour se reconvertir. Grâce à l’expérience, on sait anticiper, s’organiser, évaluer les avantages et inconvénients d’un projet, trouver des solutions et mobiliser les personnes ressources. En outre, on a une meilleure connaissance de soi, de ses besoins, de ses limites, du niveau d’énergie nécessaire pour accomplir des tâches.

Avec un bon accompagnement, voire un bilan de compétences, on peut prendre conscience de ses aptitudes et réaliser ce dont on est capable. De plus, on dispose déjà d’une bonne connaissance du monde professionnel, ce qui permet de s’adapter plus facilement à un nouveau secteur. Mais aussi d’être plus aisément pro-actif pour contacter des entreprises, faire valoir son profil et communiquer avec des recruteurs. La maturité inspire confiance aux décideurs qui apprécient l’engagement, la persévérance et le goût du challenge des profils reconvertis et aux compétences multiples.

Même en se reconvertissant dans un tout nouveau métier, on ne redémarre pas de zéro. En effet, les compétences acquises lors d’une première carrière à un poste servent à s’investir et à développer de nouvelles compétences dans de nouveaux domaines d’expertise. Enfin, les points accumulés au profit du CPF pendant le précédent exercice professionnel pourront permettre d’envisager de mobiliser ce fonds individuel pour financer une partie de la formation nécessaire à la reconversion.

Les étapes clés d’une reconversion professionnelle à 40 ans

Afin de maximiser ses chances de réussir sa reconversion professionnelle quand on a 40 ans et plus, il est judicieux de respecter certaines étapes :

  • Auto-évaluation et introspection : faire un travail sur soi pour identifier ses objectifs, ses projets, ses envies, ses besoins. En profiter pour cerner les raisons qui motivent le changement de métier…
  • Évaluer ses compétences professionnelles et faire le point sur sa carrière.
  • Construire et mûrir son projet professionnel en collectant des informations (salons, portes ouvertes, forums des métiers, rencontres avec des professionnels, etc.).
  • Lister les étapes pour concrétiser son projet et se donner les meilleures chances de réussir.
  • Trouver la formation la plus adaptée en termes de diplôme, qualification, modalités d’enseignement, coût de la scolarité, localisation, débouchés… Comme par exemple la formation opticien en reconversion.
  • Identifier les aides et accompagnements possibles en fonction de son statut d’origine (salarié, demandeur d’emploi, indépendant…).
  • Monter son dossier de financement et son budget prévisionnel.
  • Passer à la concrétisation de sa reconversion en s’inscrivant à une formation et en étudiant. Puis, en postulant dans le nouveau domaine professionnel visé ou en reprenant/créant une entreprise.

En suivant des étapes bien précises, on optimise ses chances de bien préparer et mener son projet vers le succès.

Quelles sont les aides pour réussir une reconversion professionnelle à 40 ans ?

De plus en plus de personnes envisagent ou mènent une reconversion professionnelle et certaines partagent leur expérience pour aider les aspirants au changement. On trouve de nombreux livres, des sites web, des podcasts, des témoignages sur les réseaux sociaux, des vidéos sur Youtube. Tous expliquent les démarches qui les ont conduits à changer de métier, les étapes à suivre, les actions à réaliser. Ce sont de précieuses aides pour se familiariser avec l’idée de changer de vie, de reprendre des études, d’exercer une nouvelle profession passée la quarantaine… Parallèlement, il peut être profitable de consulter un coach d’orientation, coach de vie ou coach de carrière. Ils ont une approche pragmatique et aident à organiser et concrétiser son projet. Pour ne plus dire « peut-être » ou reporter constamment un projet qui tient à cœur.

En outre, il existe différentes aides à la reconversion en fonction du statut : pour les salariés (dispositif démission/reconversion, CPF, AT-Pro, Pro-A, OPCO), les indépendants (FIF PL), les demandeurs d’emploi (CPF, ARE, POE, AIF, etc.), entrepreneurs (ACRE, ARCE), personnes en situation de handicap (Agefiph).

Une reconversion professionnelle à 40 ans dans les métiers de l’optique

Les métiers de l’optique et de la vision présentent de nombreux avantages pour les personnes désireuses de se reconvertir dans le secteur paramédical. Ainsi, les compétences de l’opticien sont variées : Paramédicales (examen de la vue), techniques (montage, réparation en atelier), relationnelles (contact avec la clientèle, empathie), commerciales (vente, marketing, communication), management, gestion… De plus, le métier d’opticien est un métier qui a du sens, qui permet de redonner un confort visuel à des personnes souffrant de troubles de la vue, voire de basse vision.

En outre, les études qui conduisent à cette profession se déroulent en deux ans après le bac pour obtenir le BTS opticien lunetier. De plus, les écoles d’optique proposent des modalités d’études qui s’adaptent aux différents profils des personnes en reconversion : formation en alternance, formation à distance (e-learning), remise à niveau scientifique, rentrée décalée en février pour les réorientations, VAE et bien sûr toujours la formation à temps plein. 

Enfin, le secteur de l’optique recrute constamment pour faire face à de nombreux départs en retraite et aux besoins croissants de la population (vieillissement d’une part et explosion des cas de myopie chez l’enfant d’autre part). Les débouchés et perspectives de carrière sont riches et les salaires satisfaisants (entre 2 000 et 3 000 euros brut pour un salarié, hors prime).

Se reconvertir à 40 ans constitue une excellente opportunité d’exercer un nouveau métier en conformité avec ses convictions, voire de réaliser ses rêves. Rebondir vers de nouveaux horizons en entamant une nouvelle vie professionnelle a d’autant plus de chance de réussir grâce à l’expérience et la maturité. En concevant rigoureusement son projet en amont, en évaluant les possibilités de financement et en portant son choix vers un secteur d’avenir, on a toutes les chances de concrétiser un nouvel envol professionnel.

L’âge n’est en rien une barrière, bien au contraire il est un gage de réflexion approfondie. Et, la motivation qui pousse au changement agit comme un puissant moteur de réussite ! Si vous vous posez des questions sur les carrières dans l’optique, n’hésitez pas à contacter l’ISO pour en savoir davantage sur les cursus et les programmes de formation aux métiers de la vision. Il existe de nombreux moyens pour se tenir informé de l’actualité des formations et des possibilités de reconversion à tout âge : réseaux sociaux, newsletters.

Cet article vous a été utile ? Laissez-nous un message et nous répondrons à toutes vos questions pour vous aider dans votre démarche de reconversion en optique.

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