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Conseils pour trouver une idée de métier

Le 11/08/2023

Pas toujours facile de trouver une idée de métier. Et parfois même c’est l’inverse : tant de professions intéressantes… Laquelle choisir ? Cette question, tout le monde se la pose à un moment donné de sa vie. Que l’on soit lycéen, jeune bachelier, en réorientation après une ou deux années d’études supérieures. Ou encore lorsque l’on songe à une reconversion professionnelle. Nous avons tous besoin de trouver le métier qui nous correspond. Celui grâce auquel nous pourrons nous épanouir personnellement et professionnellement. Parfois l’idée de métier est déjà là, mais elle réclame de s’informer pour confirmer son projet. Par exemple, pour mieux connaître le métier d’opticien, on peut se rapprocher d’une école d’optique et faire un stage en boutique. Même chose pour l’informatique, le commerce, les ressources humaines, les métiers du web, de l’intelligence artificielle, etc. Voici quelques conseils pour vous aider dans la recherche de votre futur métier.

Comment trouver une idée de métier ? 

Faire des recherches sur les sites spécialisés pour trouver une idée de métier

Avant toute chose, la recherche d’informations métiers est un préalable indispensable. En effectuant ce travail, vous augmentez vos chances de trouver des idées de métiers. Premièrement parce que vous allez devoir faire des choix. Par quoi commencer ? Le métier que vous allez cibler en premier ne sera pas forcément celui qui retiendra votre préférence à la fin. En effet, en cherchant vous allez aussi découvrir des métiers auxquels vous n’aviez peut-être pas songé et qui ont attiré votre attention. Progressivement, vous étendez votre connaissance d’un secteur, d’une branche, vous affinez vos choix. Deuxièmement, parce que votre recherche va vous conduire vers les sites des établissements d’enseignement supérieur et que vous pourrez vérifier quels sont leurs critères de sélection, les programmes des études, etc. Autant d’éléments qui contribuent à se projeter dans son métier.

Toutes ces informations vont vous aider à analyser ce que les formations vous apportent pour atteindre votre objectif professionnel. Cela vous permet de mieux cibler les missions et compétences visées par le métier que vous briguez. Par exemple, avant de vous engager vers une formation en BTS opticien-lunetier, il est important d’avoir une vue d’ensemble des métiers de l’optique et de la vision. Et lorsqu’une profession vous intéresse, il est bon également de vérifier la longueur du cursus en formation initiale, les passerelles, les équivalences, les poursuites d’études et les débouchés.

Pour effectuer ces recherches, vous avez à votre disposition de nombreux canaux sur Internet ou en centre de documentation. Les sites spécialisés les plus connus sont :

  • l’ONISEP ; 
  • le CIDJ ;
  • l’Étudiant ;
  • Studyrama ;
  • les salons de l’éducation et les journées portes ouvertes des établissements d’enseignement supérieur.

De même, vous pouvez vous inscrire sur Linkedin et consulter les profils des professionnels qui vous inspirent. Quel a été leur parcours, quel(s) diplôme(s) ont-ils obtenu ?

Découvrir la réalité d’un métier grâce aux témoignages

Pour comprendre un métier, le mieux est encore d’écouter les professionnels en parler, ainsi que les étudiants qui suivent déjà la formation. Il existe de nombreux podcasts, des chaînes youtube, des interviews en ligne, des réseaux sociaux spécialisés dans l’orientation scolaire. Il suffit de s’abonner à des hashtags ou à des comptes, à des groupes consacrés à des métiers ou des secteurs d’activité, à des comptes d’entreprises, etc.

Par exemple, on peut visionner le témoignage d’un opticien-lunetier qui parle de ses missions quotidiennes en magasin. Une fois qu’on a identifié un secteur intéressant, on commence à former un réseau d’informations complémentaires pour en délimiter les contours. Par exemple, en se renseignant sur le métier d’opticien, on constatera qu’il est aussi possible de suivre une formation d’opticien et audioprothésiste. Un détail important puisqu’il faut informer l’école d’optique du choix du double cursus. Ainsi, dans le secteur paramédical, il existe des formations multiples et des passerelles qu’il peut être utile de connaître à l’avance, pour faire son choix en pleine conscience.

Faire des tests de personnalité et d’orientation pour trouver une idée de métier 

Parallèlement à ces recherches, on peut effectuer un test d’orientation pour cerner les métiers qui nous correspondent. Ces tests sont de nature variable. Certains ciblent des métiers précis, d’autres des secteurs d’activités, d’autres encore privilégient la connaissance de soi et s’appuient sur les soft skills. Par exemple, L’Étudiant propose des tests métiers classés par domaine d’activité. À l’issue du test, vous accédez aux fiches métiers correspondantes, ainsi qu’aux témoignages et portraits de professionnels. En outre, vous pouvez passer des tests psychologiques et de personnalité pour vous aider à établir votre profil en vous posant des questions essentielles. Suis-je fait pour les études longues ? Ai-je envie de travailler directement au contact du client ? Est-ce que je recherche un métier du soin, d’aide à la personne. Suis-je créatif ?…

D’une manière générale, les tests de personnalité s’inspirent de l’ikigaï japonais pour structurer la recherche de soi et de son métier. Cette méthode repose sur quatre questions fondamentales :

  • Qu’est-ce que j’aime faire ?
  • Dans quoi suis-je naturellement doué ?
  • De quoi le monde a-t-il besoin ?
  • Pour quoi puis-je être payé ?

L’idée est de pouvoir croiser ces quatre éléments parfois représentés sous forme de pétales de fleurs pour symboliser la recherche d’équilibre et d’harmonie. Dans l’idéal, un métier « fait pour nous » doit cocher ces quatre catégories à la fois. Par exemple, dans « Qu’est-ce que j’aime faire ? » on retrouvera des appétences, des passions, des hobbies qui pourront peut-être s’avérer des pistes intéressantes. Ou au contraire celles-ci resteront dans le domaine du plaisir et non du professionnel, car elles ne rentrent pas forcément dans les trois autres catégories.

Multiplier les expériences pour trouver une idée de métier

Lorsqu’on a une petite idée du métier qu’on souhaite exercer, la confrontation avec la réalité du terrain peut faire avancer la réflexion. Parfois c’est une révélation, la pratique correspond à l’image que l’on s’en faisait avant d’expérimenter en situation réelle. Parfois, c’est le contraire, les professionnels que nous rencontrons exercent des fonctions tout autres que celles qu’on imaginait. C’est pourquoi l’épreuve du réel à travers un stage en entreprise, du bénévolat, un service civique, un petit job, etc. peut s’avérer profitable pour confirmer ou infirmer une idée de métier. Il y a bien sûr le stage de troisième effectué par tous les collégiens, puis les stages professionnels des élèves de CAP et bac pro. Mais il est aussi possible de faire des mini-stages de 5 jours à l’initiative des lycéens qui le souhaitent, pendant les vacances. Se frotter au monde du travail permet de prendre la mesure d’une profession et d’en évaluer tous les aspects. Dont ceux qui sont pénibles et que la fiche métier ne détaille pas toujours.

Étudier le marché de l’emploi

Rien de plus frustrant que de suivre une formation et de constater après coup que le marché de l’emploi du secteur est bouché. Pour éviter de mauvaises surprises, mieux vaut vérifier avant de s’engager dans une profession que vous pourrez vraiment l’exercer comme vous l’aviez prévu. Pour cela, vous pouvez consulter des bases de données officielles sur les métiers. Quels secteurs recrutent ? Quels sont les métiers d’avenir ? Quel est le temps moyen d’attente avant une première embauche ? Par ailleurs, les moteurs de recherche d’emploi comme Indeed, Hellowork, Apec, Pôle emploi, etc. sont également de bons indicateurs du dynamisme du marché de l’emploi du secteur que vous visez. En outre, vous pourrez identifier les formations souhaitées par les employeurs en fonction du poste, ainsi que les niveaux de salaires proposés.

Se faire aider pour trouver une idée de métier

Il existe plusieurs professionnels de l’orientation qui accompagnent les jeunes ou les personnes en reconversion dans leur recherche de métier.

Le conseiller d’orientation

Dorénavant, l’orientation en milieu scolaire est du ressort du psychologue de l’Éducation nationale (PsyEN). Ils organisent plusieurs réunions collectives pour accompagner les jeunes et reçoivent sur rendez-vous ceux qui le souhaitent lors de permanences dans l’établissement. Par ailleurs, les professeurs principaux ont aussi un rôle de conseillers d’orientation. Ce sont eux qui encadrent les démarches sur Parcoursup et aident les élèves à formuler leur projet d’orientation.

On peut aussi solliciter l’aide d’un CIO (centre d’information orientation) ou passer par un conseiller d’orientation privé (appelé aussi coach).

Les PsyEn et conseillers d’orientation ont une bonne connaissance des métiers, études et débouchés. Ils savent quels diplômes sont nécessaires pour exercer un métier. Par exemple, le diplôme d’opticien est obligatoire pour être autorisé à pratiquer le métier d’opticien. C’est d’ailleurs le cas de la plupart des professions paramédicales (kiné, podologue, ergothérapeute, psychomotricien, orthophoniste, etc.) pour lesquelles il faut être diplômé d’État pour exercer.

Le conseil en évolution professionnelle (CEP)

Les personnes qui souhaitent se reconvertir peuvent faire appel au conseil en évolution professionnelle (CEP), un service gratuit et personnalisé dispensé par des conseillers de différents organismes. Le CEP accompagne le changement de vie professionnelle (reconversion, reprise ou création d’activité, etc.). Il permet de formaliser son besoin, de trouver l’information adéquate et de réfléchir à une stratégie pour construire et définir un projet professionnel. Il permet aussi de vérifier la faisabilité du projet (situation personnelle, environnement professionnel, besoins des territoires, tendances socio-économiques, projet finançable). Mais aussi d’identifier les compétences ou qualifications nécessaires à la réussite du projet. Enfin, le CEP indique toutes les ressources disponibles pour mener à bien le projet (dispositifs, prestations complémentaires, financement, CPF). Cette mesure d’aide à la reconversion s’adresse aux salariés du secteur privé, aux agents du secteur public, aux travailleurs indépendants, aux demandeurs d’emploi, aux artisans, professions libérales, auto-entrepreneurs et jeunes sortis du système scolaire sans qualification ni diplôme.

Faire un bilan de compétences pour trouver des idées de métier

Enfin, dans le cas d’une reconversion ou d’un questionnement sur son avenir professionnel, le bilan de compétences apporte des pistes souvent fort utiles. Il a vocation à faire émerger les compétences personnelles et professionnelles, mais aussi le potentiel et les motivations profondes. Il arrive souvent que des personnes n’aient pas conscience de leurs aptitudes et se cantonnent à certaines tâches alors qu’elles aspirent à d’autres. Identifier ses atouts redonne confiance en soi et permet d’envisager sa reconversion plus sereinement. Le bilan de compétences constitue également un argument de poids pour envisager une négociation pour un emploi, un entretien de motivation pour une formation ou une évolution de carrière.

Qui peut bénéficier d’un bilan de compétences ? Toute personne active y a droit, qu’elle soit salariée du secteur privé, en recherche d’emploi (prise en charge via Pôle emploi, l’APEC ou Cap emploi), salariée du secteur public (fonctionnaires, agents non titulaires). À noter que le bilan de compétence est payant et réalisé par un organisme agréé.

Se faire accompagner par un coach

Le coaching d’orientation est bien connu dans le domaine scolaire pour pallier le travail des PsyEN débordés. Mais il existe aussi des coachs pour jeunes adultes et d’autres spécialisés dans la reconversion des adultes. En quelques séances, le coach accompagne les personnes dans une démarche structurée de recherche de métier. Il établit un programme précis de travail à faire en dehors des séances. À chaque étape, il donne de nouvelles missions pour inciter à réfléchir de manière ordonnée et constructive à son avenir. Le coach structure et applique une méthode tandis que le coaché fait un travail sur lui-même et reste le seul apte à décider. Le coach propose un cadre à ce travail de réflexion, sans jamais interférer avec le processus cognitif ni imposer ses idées.

Il a un double rôle de facilitateur et de renforcement personnel. Il aide les personnes à retrouver l’estime de soi et à concevoir des projets qui leur correspondent et qui sont réalistes. La dimension pratique et financière fait par exemple partie des critères de faisabilité du projet. L’idée n’est pas seulement de trouver le métier qui plaît. Mais aussi de trouver le métier pour lequel on a les capacités de se former. Et celui qui nous fournira notre future rémunération pour bâtir la vie qui nous convient.

L’optique : une idée de métier prometteur

Dans le domaine paramédical, le secteur de l’optique offre de belles opportuni tés de carrière, en post-bac comme en reconversion. Les métiers de l’optique sont de plus en plus sollicités face à l’augmentation des besoins en santé visuelle. On sait que, du fait du vieillissement de la population et de l’augmentation de la myopie chez les enfants, des personnes de plus en plus nombreuses vont avoir besoin d’un équipement visuel. Actuellement, 7 Français sur 10 portent des lunettes de vue. Pour les accompagner dans le choix d’un dispositif adapté (lunettes avec verres correcteurs, lentilles de contact, prise en charge de la basse vision), ils peuvent compter sur l’expertise de l’opticien-lunetier. Avec ses 5,4 % d’augmentation en 2021, le marché de l’optique en France est l’un des plus dynamiques d’Europe.

De plus, depuis quelques années, les opticiens assurent également des examens de la vue dans le cadre du renouvellement d’une ordonnance – selon des conditions précises fixées par la loi. Les opticiens-lunetiers ont donc un rôle important dans la prévention des risques oculaires, ils orientent leurs clients vers l’ophtalmologue au moindre doute lors du contrôle de la réfraction visuelle. Il s’agit donc d’un métier porteur de sens et satisfaisant, car il améliore le quotidien des personnes atteintes de troubles visuels.

Par ailleurs, la profession d’opticien-lunetier recouvre des missions riches et variées : expertise scientifique et technique, relations humaines, gestion, communication, marketing digital, création, design et esthétique. Le tout avec des salaires intéressants, des modalités d’exercice variées (salarié, franchisé, indépendant, à domicile), une entrée sur le marché de l’emploi rapide et une évolution constante dans un secteur innovant et stimulant. Après quelques années de pratique, il est fréquent d’accéder à des postes de responsable, manager ou de développeur/chef de produits chez un fabricant.

Avec un BTS Opticien Lunetier en poche, de nombreuses possibilités s’ouvrent aux professionnels. Ils peuvent décider d’exercer tout de suite ou bien approfondir leurs connaissances par une licence professionnelle d’optique, un Bachelor puis un master en sciences de la vision. De même, la formation continue opticien ouvre vers des spécialités comme l’optométrie, la basse vision ou la contactologie.

La formation au BTS OL est accessible à tous les titulaires d’un bac ou équivalent. Avant de démarrer, il peut être judicieux de suivre une prépa optique pour atteindre le niveau scientifique requis et aborder sereinement la première année de BTS. À noter que le cursus de 2 ans du BTS OL peut être suivi en présentiel ou à distance, mais aussi en alternance et via la VAE pour les professionnels expérimentés.

Les chiffres clés de l'ISO

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